L’Ivoirienne ne va bientôt pas élire son prochain président, mais la politique y foisonne déjà de rumeurs et de spéculations avec l’éventuelle candidature de l’actuel.
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82 ans, à un quatrième mandat. « Cette question, tous les Ivoiriens se la posent. Mais la réponse pourrait prendre encore quelques semaines voire quelques mois, puisque Alassane Ouattara souhaite continuer à exercer un contrôle sur le calendrier, renchérit-il. Comme ses proches le reviennent en garde, sa décision n’est pas encore prête à être communiquée. » De toute façon, affirme François Soudan, « Ouattara devra prendre une décision ». Même s’il adhère à son propre avis, à savoir qu’il choisira la continuité comme option.
L’opposition se prépare
Autre question : Tidjane Thiam, à la tête du Parti démocratique d’Ivoire (PDCI) depuis décembre dernier, a-t-il réussi à s’imposer tant au sein de son parti qu’à travers l’électorat ivoirien ? “Il travaille dessus”, observe François Soudan, qui note cependant deux “obstacles” qu’il doit surmonter : “Le premier est nettement formel, il doit renoncer, d’ici avril, à sa nationalité française. Le second est d’ordre politique : il existe au moins une autre candidature issue du PDCI, celle de l’ancien ministre du Commerce Jean-Louis Billon.”
La rivalité clé se déroule au sein de la gauche ivoirienne. Pascal Affi N’Guessan, Simone Ehivet Gbagbo, l’épouse de Laurent Gbagbo sorti de prison, et même Laurent Gbagbo même – ainsi que Charles Blé Goudé – détiennent toutes leurs propres ambitions présidentielles.
Jeune Afrique.
