Né un 20 décembre : Alan Parsons, ingénieur du sone pour les Beatles, Pink Floyd puis pour son propre Project 1

Né un 20 décembre : Alan Parsons, ingénieur du sone pour les Beatles, Pink Floyd puis pour son propre Project

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À 18 ans, après avoir entendu “Sgt Pepper’s Lonely Hearts Club Band”, il décide de frapper à la porte des studios Abbey Road à Londres, berceau de cette merveille sonore. Bien sûr, il commence au plus bas de l’échelle, en apportant des boissons, en gérant le matériel magnétique et en devenant rapidement assistant ingénieur en son. C’est ainsi que, en 1969, son nom est mentionné à petite échelle sur la pochette d’un album emblématique : “Abbey Road” des Beatles. Pas mal pour un jeune homme d’à peine 20 ans !


Après, toujours dans les mêmes studios, il participe à de nouveaux albums importants. Il tourne pour un autre film des Beatles, “Let It Be”, sorti en 1970, et participe au projet de Pink Floyd intitulé “The Dark Side Of The Moon” en 1973, ce dernier l’a même qualifié pour une première fois aux Grammy Awards américains. À ce stade, son CV était solide, il comptait de nombreux projets à son actif. C’est lui qui a encouragé Al Stewart à inclure un saxophone dans sa chanson “The Year Of The Cat” en 1976, la secondaire partiellement à un solo de guitare, et en fit ainsi une des chansons classiques de tous les temps.


Lorsqu’il décide de créer son propre chemin, Alan Parsons n’éprouve pas de grands difficultés pour obtenir l’attention de Charisma (qui représentait alors les intérêts de Genesis). Alors que “Tales Of Mystery And Imagination – Edgar Allan Poe” se démarquait par son thème peuordable, Alan Parsons a eu le courage de créer un album concept qui compterait même parmi les meilleures ventes aux États-Unis. Qui aurait pu imaginer durant cette période que quelqu’un prêterait l’existence d’une chanson de single d’un roman de Edgar Allan Poe (qui portait déjà un fil conducteur comique noir) ? Les comportements musicaux ont maintenant bien changé !


Après cela, Alan Parsons a poursuivi l’exploration de la même exigence sonore qui était souvent associée à des contenus qui alliaient assurance et arpèges sophistiqués. En 1978, “Pyramid” nous invite d’une manière différente à visiter les monuments de Gizeh près du Caire, et pourquoi pas, à nous intéresser à la dynastie de Toutenkhamon. La pochette de “Eye In The Sky”, en 1982, diffuse également un léger parfum égyptien, même si musicalement il s’agit plutôt d’un album de soft rock typiquement américain dans sa conception. Voilà ce qui est jusqu’à présent la réalisation la plus couronnée de succès de sa carrière.


Malheureusement, “Gaudi” (1987) et “Freudiana” (1990) ne connurent pas le même succès, ni en termes artistique ni en termes commercial, et ne cachèrent pas non plus leurs sources d’inspiration jusque dans leur titre.


Alan Parsons, dont la carrière professionnelle est étroitement liée aux Beatles et à la studio d’enregistrement d’Abbey Road, n’a pas résisté à rendre hommage à ces deux légendes britanniques. En 2001, il a réuni un ensemble formidable de musiciens pour célébrer l’un des groupes les plus emblématiques dans l’histoire de la musique, les Beatles.


(AK – Photo : © EtienneTordoir)



Photo : Ala, Parsons lors d’une entrevue à l’hôtel Sheraton à Bruxelles en mars 1985



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